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Salut à tous.

Comme il semblerait, à les entendre, q´il y ait sur Yahoo quelques éminents experts (ou supposés tels) en carburation, j´ai tenté d´y lancer un sujet de discussion sur l´art et la manière d´ajuster la richesse des carbus en régime de transition et en régime de croisière rapide. Autrement dit essentiellement de peaufiner la composition des gicleurs de ralenti et des gicleurs principaux.
En dehors de quelques generalités assénées comme des vérités premières, je n´ai vraiment recueilli aucune information intéressante.
Pourtant j´aimerais bien savoir s´il existe un moyen sûr de trouver le meilleur compromis entre pauvreté du mélange et échauffement du haut moteur.
Je sais bien que le risque est quasi nul sur des moteurs avec des taux de compression inférieurs à 8 ou 8,5 , mais déjà avec 9 ou 9,5 ça devient critique et dès q´on dépasse 10 c´est super critique. Il ne faut pas longtemps pour fondre une tête de piston à 5500/6000 tours si le mélange est trop pauvre sans que rien dans le comportement du moteur laisse rien prévoir.
j´en sais quelque chose ça m´est arrivé !
Je connais bien les méthodes empirico-pifométriques de la couleur de la bougie, du bout de chiffon à l´échappement etc, etc mais je ne trouve pas ces procédés très rationnels ni très scientifiques.
Ca m´étonnerait que Jean Todt utilise ce genre de combine chez Ferrari.
Alors quelq´un connait-il un moyen sûr permettant de savoir « jusq´où on peut aller trop loin » avec les réglages richesse/pauvreté en particulier sur les Weber, mais le principe reste le même pour tous les carbus.

Pourquoi cette question ?

Voilà en deux mots (ou presque):

j´ai un GTC acheté il y a trois ans qui a toujours fonctionné parfaitement sauf que depuis toujours il consomme entre 12,5 et 13,5 litres aux cent km alors que toutes mes autres Alfa tournent entre 9 et 11 litres.
j´ai décidé d´y regarder de plus près et j´ai découvert que pour une raison inconnue les 4 gicleurs principaux étaient des 145 au lieu de 127 comme préconisé pour la voiture sur les carbus 40 DCOE 4.
Le mélange est donc beaucoup trop riche; ce qui est attesté par la couleur noire et l´aspect charbonneux des bougies.
j´ai immédiatement remplacé les gicleurs par des 127. La consommation est tombée instantanément à 9,5/10,5 litres et la voiture fonctionne toujours aussi bien.
Alors tout va bien……. Ben non parce que parrallèlement la température de l´huile qui ne dépassait jamais 90° monte maintenant à 100/105° au régime peinard de 4000 tours et si je ne lève pas le pied elle continue à grimper. Même l´eau qui restait obstinémént collée à 80° par tous les temps monte maintenant aux environs de 85/90°.
Rien encore d´alarmant me direz-vous. Non mais que se passerait-il à 6000 tours en été ?
Ca chauffe c´est sûr. Les bougies sont maintenant gris très clair (ça, ça va encore), mais ce qui m´inquiète c´est que les bouts de soupapes et de tête de piston que je peux voir par les puits de bougie sont blancs comme neige ! Jamais vu ça avant. Et pourtant 4000 tours c´est même pas digne d´une Alfa !
Est-ce que je suis seulement en train de bruler la calamine causée par des années de réglage trop riche ou est-ce que je suis en train de fondre le haut moteur. Ou les deux ?
Pour l´instant pas de dégats, les compressions sont toujours entre 13,5 et 13,8 mais je ne voudrais pas tenter le diable.
Si les gicleurs ont été changés pour des 145 il y a peut-être une raison. Bidouillage ? Préparation spéciale ? ❓

Alors q´en pensez-vous ? 💡 ?

7 commentaires pour “R

  1. jo-design

    Salut Jean-Pierre
    Juste pour info je te donne ce que j´ai actuellement en doc Alfa usine pour être certain que tu as bien toutes les bonnes données.
    Je vais voir dans ma doc pour te trouver d´autres renseignements sur les weber, mais ce soir je suis un peu occupé.
    A+
    Jean

  2. duvy

    Ben ….Jean Todt a certainement autre chose q´un mouchoir dans sa poche … il a même des camions entiers d´outillage 😳

    Un des moyens que je connais est la mesure de CO …. on retrouve cet appareil dans tous les manuels. Il faudrait connaitre la valeur en dessous de laquelle on ne peut pas descendre sous peine de mettre le moteur à mal.

    As-tu conservé les mêmes bougies ou as-tu essayé des bougies plus froides.

    j´ai le livre « How to power tune your Alfa », je vais regarder si je trouve quelque chose.

    A bientôt,
    Yvon

  3. csosog

    Bon, j´y connais pas grand chose en mécanique mais je crois que les bougies Colortune peuvent résoudre le problème pour pas trop cher.
    Le principe est que la couleur de la flamme DANS la chambre de combustion indique le rapport comburant/combustible : si elle est est jaune/orange, le mélange est trop riche, si elle est blanche, il est trop pauvre, si elle a le beau bleu du bec Bunsen, c´est à l´optimum (env.13/1 rapport stoechiométrique)
    Il y a une fenêtre en quartz tout autour de l´électrode de la bougie.
    Elles sont habituellement utilisées pour régler la richesse du ralenti mais je ne vois pas pourquoi ça n´irait pas à 5000 tours (brièvement et en utilisant le miroir -fourni- pour ne pas prendre la flamme en pleine figure au cas où la fenêtre lacherait)

    Colortune est vendu par Gunson.co.uk 21 livres + TVA (beaucoup plus cher sur le continent). Le seul problème est le port: 25 livres 👿 Mais vous pouvez faire un achat groupé pour duvy.org (pas pour moi, j´en ai déja 5 😆 )

  4. Jeeptree

    Merci csosog.
    Je connais effectivement colortune. Mais le problème est q´il ne suffit pas de faire tourner le moteur à 5000 t/m. Il faut q´il soit en charge et je me vois mal à 160 km/h sur l´autoroute avec un copain à cheval sur le moteur en train de vérifier la couleur de la flamme. Ou alors il faudrait faire l´expérience sur un banc d´essai dynamique mais c´est pas facile à trouver et ça coute la peau des fesses. 🙁
    En effet à 5000 t/m [color=red]à vide [/color]les papillons sont très loin d´être ouverts en grand et l´influence du gicleur de ralenti est encore très sensible si ce n´est prépondérante. Au pifomètre je dirais q´on doit encore être aux alentours du régime de transition.

    Jean-Pierre

  5. csosog

    l´image du copain attaché sur le capot me rappelle la panne que j´ai eu avec ma dépanneuse (Bedford 1971): la came de la pompe d´injection était morte mais on pouvait faire fonctionner la pompe à la main. La solution était donc de m´attacher sur le plateau, au dessus de la pompe, de manière à pouvoir pousser sur le levier de la pompe. 😀
    Un peu risqué, surtout avec un véhicule qui n´était ni assuré ni même immatriculé. 😳
    Plus sérieusement, essaie de te trouver une fibre optique allant de l´habitacle au culot de la bougie Colortune.

    PS: ayant très peu l´usage de ma dépanneuse, vous pouvez me l´empunter. Elle est basée à Braine-le-Comte, 30 km au sud de Bruxelles. Rémunération: à votre bon coeur. Permis poids lourd nécessaire.

  6. duvy

    [quote= »csosog »]….
    PS: ayant très peu l´usage de ma dépanneuse, vous pouvez me l´empunter. Elle est basée à Braine-le-Comte, 30 km au sud de Bruxelles. Rémunération: à votre bon coeur. Permis poids lourd nécessaire.[/quote]

    Merci pour cette proposition très intéressante et à retenir. Pas toujours facile de trouver un engin pour déplacer nos « joujous ».

    Ceci dit, as-tu le permis poids lourds ? Vus les contraintes actuelles qui se ressèrent de plus en plus (encore la semaine passée) autour du permis poids lourds, je me vois difficilement l´obtenir comme beaucoup d´entre nous qui ne l´avons pas.

    Encore un tout grand merci pour ton aide.
    A+
    Yvon

  7. csosog

    Non mais mon beau fils (à Luxembourg), mon cousin et 2 copains (en Belgique) l´ont. Ca fait partie des choses à faire 😳