Resto de JM1600 : Page 3 – compartiment moteur & bas de caisse
Voici donc le troisième « épisode » de cette restauration.
Il résume les travaux effectués durant une partie de l’été 2003 : réfection du compartiment moteur gauche et du bas de caisse de même côté.
Le compartiment moteur était très corrodé du fait d’une fuite de la batterie, je décidais de couper les deux éléments formant ce compartiment en fonction des pièces facilement récupérables sur la seconde caisse et en prenant soin de conserver les parties ayant une influence sur le positionnement du train avant. Cela afin de ne pas prendre le risque de fausser la moindre côte .
Voici l’état avant travaux, la ligne rouge montre la découpe de l\’élément extérieur et la bleue celle de l’élément intérieur.
(clic sur chaque photo pour agrandissement)
En revoyant cette photo, je la trouve maintenant effrayante.
Il a donc fallu retirer le support de radiateur (facile vu son état), le renfort inférieur reliant le berceau moteur à la partie intérieure du compartiment, dépointer des deux côtés le sabot du compartiment sous les deux éléments, dépointer l’élément intérieur de l’extérieur et enfin couper selon les lignes de la photo.
Cela permet donc de conserver d’origine tous les supports du train avant et de la direction.
Cela m’a aussi ouvert l’accès pour nettoyer et protéger l’intérieur des deux éléments.
L’état actuel est tout de même plus agréable :
Ou encore, la même vue de l’extérieur :
Je ne compte surtout pas le temps passé mais il y a là pas mal d’heures…
Le sabot inférieur a été remplacé et les deux éléments du compartiment prélévés sur l’autre caisse.
Afin de limiter les traces de découpe et surtout les nids à rouille, les soudures des deux éléménts sont faites bord à bord. Cela demande un travail plus laborieux (découpe large puis nombreux réajustements) et une soudure plus délicate (par points reliés entre eux petit à petit) mais quand on aime…….
Enfin, heureusement que ce travail ne sera pas à répéter de l’autre côté !
Ce fût ensuite au tour du bas de caisse. La page précédante montre son retrait, il n’y avait plus qu’à remplacer (facile à dire…).
Mais finalement moins pénible que le compartiment moteur.
J’ai donc commencé par positionner le longeron intérieur et là j’ai vite regretté de ne pas avoir fait un maximun de traces de l’ancien avant de le retirer. Et oui, que de doutes sur son bon positionnement, je ne compte pas le nombre de fois où j’ai pris et repris les mesures et comparé avec l’autre caisse et l’autre côté.
Une petite erreur à ce niveau et la portière touche ou laisse un espace !
Il suffisait de replacer la portière pour voir me direz vous, mais je n’ai pas osé retirer les renforts sans le longeron pour la replacer !
Bref, après bien des mesures, ce longeron a finit par être soudé à la caisse sur ces deux extrémités.
Ensuite : refaire la partie du plancher ayant été découpé lors du démontage puis souder le longeron central sur l’intérieur. Ici un vrai régal pour les soudures vu l’épaisseur des tôles (2 mm et 1,5 mm).
Une fois ces deux parties du longeron assemblées, il faut refaire le bas de chaque montant de portière qui a été découpé lors du démontage.
Le montant avant terminé :
Son copain arrière un peu plus difficile à réaliser vu ses courbes (l’extrémité inférieure du passage de roue est aussi refaite) :
Un petit coup d’oeil dessous (l’extrémité du support central de plancher a du être également refaite) :
Et une vue d’ensemble (à noter que je ne replace pas les supports de cric, système que je n’aime pas et qui sera remplacé par un simple support sous le longeron).
Il ne restera plus qu’a souder le bas de caisse extérieur (plus tard avec tous les éléments visibles). Ici il est simplement positionné pour se faire une idée :
Parmi les autres plus petits travaux, le montant de vitre latérale AR (avant et après) :
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Et le plancher intérieur :
Stop pour cette année, il n’y aura plus grande évolution avant le printemps prochain, j’hiberne pour quelques mois … !
En conclusion , une petite paranthèse sur les soudures vu que je débutais sur le sujet :
Tout a été soudé au MIG avec du fil fourré de 0,9 mm.
Sur les tôles épaisses (> 1 mm), aucune difficulté : forte intensité et la soudure se passe toujours bien.
Avec des tôles neuves fines (1mm) en soudure bord à bord, il faut être plus prudent : intensité faible et soudure par point (une seconde maxi) reliés entre eux (pas mal de patience donc pour les grandes longueurs).
Avec des tôles anciennes fines, cela devient très difficile s’il y a encore un peu de rouille, on perce très rapidement et rattraper cela est encore plus délicat. Le mieux est donc de découper large bien au-delà de la zone rouillée (facile à dire mais pas toujours à faire…).
Dans tous les cas, si l’on peut placer une plaque de cuivre derrière la jointure à souder, c’est une aide précieuse pour éviter de percer ou pour reboucher un trou.
Voilà pour cette partie et donc aussi cette année. RDV l’an prochain pour l’autre côté et les éléments extérieurs…