Dimanche passé (11 oct 2009), en milieu d’après midi, il me restait un fond de peinture epoxy anti-rouille (830R) dans le pistolet. Ne voulant pas le perdre, je décide de mettre une couche sur le capot arrière de la 1750GTV. Comme il y avait un rayon de soleil, je met le capot sécher dehors et à côté de la 75. Je continue mes travaux et ne m’occupe plus de ce capot. En fin de journée, je range et décide de partir. C’est là que j’entend un bruit horrible et me rend compte immédiatement que je venais de rouler sur le capot.

Etat du capot ….

Pas trop beau à voir …

Voilà le capot après avoir roulé dessus. La trace est bien marquée et il est bien plié.

Dans mon malheur, j’ai encore de la chance. Comme le pneu est souple, les marques sont tout en douceur et je me dis : si c’est une voiture qui a fait cela, c’est une voiture qui va le redresser.

Après avoir bien regardé et analysé les déformations, je soulève la voiture, place un carton et quelques planches de bois pour le maintenir.

Je place le capot dans le sens inverse de la déformation (là où elle se termine – cfr flèche sur l’image plus haut) et je m’apprête à abaisser la voiture tout doucement (crique hydraulique).

Je recommence à d’autres endroits au fur et à mesure. Le capot retrouve petit à petit sa forme. J’enlève les dernières bosses au tas et marteau.

Voilà le résultat après quelques minutes d’une méthode peu conventionelle de redressement. Comme j’ai utilisé le pneu aussi pour redresser, il n’y a pas plus de marques de déformation et les tôles sont revenues à l’état normal.

Je vérifie que le bord a retrouvé sa courbe d’origine et je le remonte sur la voiture. Tout est juste et le capot s’ajuste parfaitement bien. J’ai poncé afin de voir plus clairement les creux et bonne nouvelle, il ne me reste plus qu’une fine couche d’enduit à mettre pour terminer ce capot qui aura bien eut chaud … et moi aussi d’ailleur.