bio ethanol – DuvyOrg

bio ethanol

Bonsoir,je désire rouler au bio éthanol e85 avec mon bertone,dois je continuer a metre du substitut de plomb,faut il changer les réglages sur mes weber 40dcoe (gicleurs etc).

Merci d’avance

Etiqueté le:,

4 commentaires pour “bio ethanol

  1. carbu72

    A ma connaissance et à la pratique de ma vielle alfa de 73, je roule au sans plomb 98 sans mettre d’additif, pas de problème pour l’instant. Je ne crois pas au phénomène récession de soupape sur les moteur Alfa en roulant au sans plomb. Pour moi les sièges sont assez grand et costaud pour rouler au sans plomb.

    Super question rouler au E85 !

    je sais pas mais voila un super article :
    http://journeytoforever.org/biofuel_library/ethanol_drane.html
    et autre lien
    http://fr.wikipedia.org/wiki/E85_(carburant)

    donc pour ceux qui l’anglais rebute voici une petite synthèse :
    – Coté chemise piston culasse seul point à vérifier la température de combustion du E85 / SP98. par contre le mélange est plus pauvre donc plus difficile à faire bruler donc changer l’indice de bougie plus chaud.(faire gaffe au haut du piston).
    – coté durite, joint et plastique en contact avec e85, l’éthanol est en effet plus corrosif que l’essence. prévoir du remplacement.
    – coté courbe avance, rien à modifier car le85 brule aussi vite que du sp95.
    – coté carbu, faire gaffe à la cuve en plastique, peut être revoir les tubes à emulsion et autre gicleur, pour l’adapter à la viscosité du E85. il faut passer d’un ratio air essence 14 pour 1 à 9 pour 1 pour E85.
    il faut percé (ou changer) le gicleur principal des carbu de plus de 40%
    donc si on à un 100 faut percer ou mettre un 140.
    – coté pompe à essence du moulin, ça consomme plus donc plus de débit à fournir , c’est à dire pas de changement. a mon avis même à plein gaz la pompe devrai fournir. par contre la membrane de la pompe peux être attaqué et percé donc lessivé les cylindres.
    – coté démarreur, l »alcool se vaporise mal au dessous de 21°, donc va falloir lancer le démarreur longtemps 10 20 30 seconds ????

    Mais à mon avis çà doit pour voir rouler en changent rien, mal rouler mais rouler.
    Mais faut quand même faire les changements car le moulin ne va pas aimer le e85 bien longtemps.

    alfistement

  2. thierry

    Salut à tous

     

    Question et reponse trés interressante… Si tu fais cette conversion, je compte sur toi pour nous mettre au courrant! Quelqu’un aurait-il deja fait l’experience?

     

    En ce qui concerne les additifs, j’ai relevé un petit article sur motor legend, assez interressant.

     

    L’essence sans plomb
    – d’après un article de Hugues Chaussin –

    La fin de vie du super-carburant en France a ressemblé à une lente agonie. Sans cesse condamné en raison d’une nocivité avérée pour l’homme et pour l’environnement, il a d’abord vu sa teneur en plomb tétraéthyle (PTE) baisser de façon progressive, avant qu’une directive européenne n’annonce, en 1998, la date de sa mort : le 1er janvier 2000, plus aucune pompe ne devait distribuer de “super”.
    Utile pour le bon fonctionnement de nos moteurs, car supprimant les détonations en maintenant un indice d’octane élevé, tout en protégeant les sièges de soupapes contre le phénomène de récession, le PTE a été peu à peu remplacé par des hydrocarbures cycliques, dits aromatiques. Ces substituts présentaient toutefois la particularité d’être très nocifs pour l’homme. On aurait donc remplacé un mal par un autre… Depuis 2000, les pompes qui délivraient du super débitent un carburant sans plomb additivé d’un complément anti-récession à base de potassium. Mais ce nouveau carburant reste avant tout du sans plomb, aux fortes propriétés détergentes et dissolvantes, qui dégrade les caoutchoucs et décape nos réservoirs comme on n’avait jamais réussi à le faire ! Depuis trois ans, les pétroliers ont toutefois réduit leur proportion, et ces désagréments se font aujourd’hui moindres. En revanche les carburants actuels ne supportent pas d’être conservés plusieurs mois au fond d’un réservoir. Faites tourner vos moteurs !
    Malgré une récession plus ou moins rapide des sièges de soupapes, les autos équipées d’un moteur à culasse alu avec sièges rapportés peuvent se nourrir au SP 98, le SP 95 convenant pour sa part aux moteurs deux-temps.

    Quel carburant pour quelle auto ?
    Devant se satisfaire des seuls “sans plomb” distribués aujourd’hui, les collectionneurs ont dû trouver des solutions pour pouvoir continuer à rouler. Les possesseurs d’autos à culasse alu et sièges de soupapes rapportés peuvent, si l’on en croit vos témoignages et les discours des pétroliers, utiliser du sans plomb (de préférence SP 98, car préservant un indice d’octane suffisamment élevé) sans dommages mécaniques. En effet, l’explication vient du fameux “effet mémoire” : suite à une modification de leur structure superficielle, une couche protectrice se formant par déposition du bromure de plomb, les sièges de soupapes deviennent beaucoup plus résistants après une utilisation prolongée au super plombé, et supportent ainsi le nouveau carburant. Toutefois, le phénomène de récession n’est que retardé. En revanche, ceux dont le moteur est “ouvert” ou en réfection, peuvent envisager de convertir leur culasse au sans plomb. Une solution définitive ! Les utilisateurs d’autos à culasse fonte sans sièges de soupapes rapportés n’ont, pour leur part, pas d’autre alternative que d’utiliser un carburant additivé (sans plomb au potassium ou sans plomb 98 avec un additif approprié) pour protéger leur moteur, même si une telle solution, plus coûteuse à l’usage, ne peut être considérée que comme un pis-aller. Sachez également qu’il est fortement déconseillé de mélanger deux additifs utilisant des bases différentes.
    Pour les deux-temps, l’usage d’un carburant additivé est inutile parce qu’il n’y a pas de soupapes à lubrifier. De plus, ces moteurs étant moins sensibles à l’indice d’octane, ne pas hésiter à employer du sans plomb 95. Surveillez toutefois les joints, essentiels sur ces mécaniques, qui peuvent être “attaqués” par le carburant sans plomb.

    A+ thierry

  3. carbu72

    deux articles sur gazoline :
    http://gazoline.net/article.pcgi?id_article=1040
    http://gazoline.net/article.pcgi?id_article=1003

    Transformations à apporter à un véhicule à essence
    – Augmentation du poids du flotteur du carburateur, l’alcool étant plus dense.
    – Augmentation du calibre du gicleur et diminution du venturi, la proportion air-alcool étant différente de la proportion air-essence.
    – Montage d’un dispositif pour la marche à froid qui peut être soit électrique (bougies de préchauffage, par exemple, montées sur le circuit d’alimentation), soit par carburateur auxiliaire pour démarrage à l’essence, puis basculement à l’alcool quand le moteur est chaud.
    – Réalisation d’un dispositif de réchauffage soit du mélange air-alcool (en construisant une tubulure spéciale avec tubulure d’admission concentrique à l’intérieur de la tubulure d’échappement ; ou en enfermant les tubulures d’admission et d’échappement existantes dans un même carter en tôle) ; soit en chauffant l’air aspiré par le carburateur en lui faisant lécher la tubulure d’échappement.
    – Modification du taux de compression pour l’amener le plus près possible de 12, compte tenu des possibilités matérielles (résistance des bougies,…). Par exemple, un moteur utilisant 240 g d’essence au cheval-heure avec un taux de compression de 7 consommera, avec ce même taux, 415 g d’alcool au cheval-heure, contre 366 g d’alcool au cheval-heure en faisant passer la compression à 10.
    – Pour le superhuilage, dispositif de superhuilage ou mélange d’huile approprié à l’alcool (l’huile de ricin en proportion d’1 % donnerait de bons résultats).
    Résultats des essais effectués par l’EPSA (Etablissement principal du service de l’Artillerie) de Nîmes en 1941, sur voiture légère, camionnette et camions :
    – départs à froids à l’essence satisfaisants. Après 3 ou 4 secondes, le moteur pouvait tourner à l’alcool seul ;
    – après des arrêts jusqu’à 2 heures, il était possible de repartir directement à l’alcool ;
    – la consommation d’essence pour la mise en marche était négligeable : en moyenne, 30 mises en marche avec 1 litre d’essence ;
    – consommation 20 à 30 % plus forte qu’à l’essence. Petite perte de puissance, reprises moins brillantes ;
    – après un parcours total de 2.000 km, aucune détérioration des moteurs ne fut constatée.

  4. eddy

    Merci de toutes ces réponses,voici celle de Mr Frédéric Gonin de Victor parts:

    "Concernant le pasage à l’éthanol, celà ne se fait pas comme ça, il faut partir sur une base de carbus Weber car les pièces sont plus facilement livrables.
    Il faut augmenter tous les gicleurs de 30%. C’est la modif que j’avais faite sur mon Spider et mon Bertone.
    Mais…. Il faut IMPERATIVEMENT un rapport volumétrique supérieur à 9.5 à 1. Plus le rapport volumétrque est élevé mieux c’est, sinon la voiture aura toutes les peines du monde à démarrer et ne donnera pas la puissance qu’elle aurait eue avec de l’essence.
    Ensuite en terme de conso!!! C’est gargantuesque au alentours de 18-20 litre au 100 en conduite normale. Donc aucun intérêt sauf en terme d’écologie."