Achèvement côté droit, Les pointes de feu – DuvyOrg

Achèvement côté droit, Les pointes de feu

Soudure montant droit avant Pour terminer les bas de caisse, il me reste encore à placer le dernier qui recouvrira le tout. Ici, vous pouvez voir les deux longerons, interrieur et intermédiaire. Sur cette photo, le montant de porte est ressoudé et meulé. Pour effectuer correctement cette opération, j’ai pointé la partie inférieure pour la positionner correctement et ensuite j’ai soude des points ou de mini cordons pour eviter toute déformations. Meuler entre chaque passage et ne soudez pas tous les points ou cordons au même endroits et en même temps. J’ai alterné les 2 côtés pour laisser la tôle se refroidir
Avant droit Maintenant, le côté droit commence à ressembler à quelque chose même si l’aile n’est pas encore placée. Le bas de caisse est placé et soudé, le coin inférieur est refermé. Le support d’aile est reconstruit (en haut près du montant de parebrise).

Pour l’ajuster, j’ai placé la porte qui retombe parfaitement au bon endroit et avec les jours corrects

Flan droit terminé Tout le côté droit est terminé et il ne me reste plus que quelques détails à fignoler. Toute la peinture a été grattée au moyen d’un mini bec au gaz (genre décapeur de peinture) et d’un burin plat bien taillé. Tout ce qui est ancien part très facilement à condition de chauffer juste assez que pour voir la couleur brunir et cloquer très légèrement. Au delà de ce point, elle brûle et devient trop molle que pour être gratée. Là, les crasses commencent et en plus vous risqué de déformer les tôles. J’ai même récupérer une sale ondulation dans le bas de la porte. En chauffant, cette ondulation est partie et la tôle à retrouvé sa rigidité. J’avoue cependant que j’ai eu un coup de chance en appliquant la thèorie de pointes de feu (en moins fort cependant) mais j’ai appris aussi comment la tôle pouvait bouger sous l’effet de la chaleur.

Pointes de feu

Pour ceux qui l’ignore, cette technique consiste à chauffer un endroit pour le refroidir généralement brutalement (chiffon mouillé). Cette technique provoque un rétrécissement de la tôle qui a pour effet de la retendre à nouveau. On peut notamment enlever les bosses, vous savez celles du style je pousse, elle reste, je tire elle reste aussi dans cette position. Je les appelles les « klong klong » par similitude au bruit qu’elles font quand on essaye de les enlever. Le métal est détendu et sans rétrécissement, ils est impossible de les enlever. En maitrisant cette technique on peut en chaufant et en refroidissant plus ou moins fort éliminer ces bosses ou ces creux dans un paneau.

Si l’un de vous aurait, par hasard, un manuel à prêter expliquant comment et ou chauffer/refroidir, je lui serais très reconnaissant de prendre contact avec moi. Même si on sait, c’est toujours très instructif d’en apprendre encore plus pour mieux travailler parceque je pars aussi du principe que je n’en sais jamais assez et que l’on peut apprendre tous les jours.

J’ai vu travailler un tôlier qui d’une pointe de feu à redressé une des ces bosses en plein milieu d’un toit. Je trouve ce travail à la fois merveilleux et magique, connaitre le métal à ce point demande une expérience extraordinaire et probablement beaucoup d’essais. Mais quelle statisfaction lorsque l’on peut maitriser le travail de la tôle et obtenir des résultats.

Créée le : 06/01/2002